***************************************

Mon blog un peu plus intimiste:
Voici Mes États-d'Âme"

***************************************

vendredi 12 janvier 2007

La Ruelle

Tiens...Il faudrait peut-être la terminer celle-la... Il me semble qu'elle est intéressante.. ;) Pourtant, je l'ai terminé des dizaines de fois dans ma tête...


Souvenirs 2004 - 11 septembre 2004
(9/11/04 2:38 pm)

Une femme, une nuit, une douce folie

Elle sentie la vie, la nuit dernière!
Elle sentie chaque terminaison nerveuse de son corps.
Elle avait les sens en feu.
Elle avait le goût de l'autre, son goût sur elle, sur ses lèvres, son sexe, son cou.

Moments tendres, moment passionnés, moments timides, moments audacieux.
Tout a été vécu en quelques heures.
Tout commence par quelques mots. Apprendre à se connaître. L'impression de se connaître depuis des lustres, pourtant si peu de temps s'est écoulé. Une excitation toujours grandissante juste à penser se parler, se croiser... à l'approche d'une éventuelle rencontre. Les papillons dans l'estomac quand on pense à ces nouveaux désirs, à ces nouvelles sentations.
Toutes deux avaient les mêmes fantasmes, toutes deux avaient les mêmes peurs… Toutes deux ressentaient les mêmes palpitations.

Dans ce bar, où la musique était si forte. Le rock puissant entrait de les entrailles, fesant vibrer le centre de son ventre comme une transe. La jeune femme était bien, très bien, trop bien? Le frôlement des corps, les odeurs de sueur et d’excitation, les sourires, les oeuillardes.. Tout invitait à un rapprochement.. Elles se sont rapprochées.Et soudain, plus rien d’autre n’existait. Dorénavent, tout se passe dans un nuage, dans une brume, dans un endroit merveilleux, une bulle magique. Elle n’étaient plus au bar. Emportées par un désir, un désir de connaissance, un désir d’aventure, un désir d’exploration, elles avaient quittées.
À 2 pas de là, une ruelle. Il y avait des flaques d’eau au sol. Des papiers ici et là. Un vieux carton un peu écrassé, avec quelques vieux journeaux. Celui du dessus était une revue Hustler. Dans le coin près de la porte adressée 14, une vieille seringue. Vestige probable d’un 30 secondes d’extase cette même nuit.Un flash rouge éclairait au loin et donnait des allures sinistres à l’endroit, mais un calme réconfortant reignait dans le couloir sombre et étroit de la petite ruelle. Seule une odeur d’humidité, de terre et des émanations du la patate du coin tétillaient les narines. C’était somme toute, une très belle petite ruelle. Et qui plus est, assez désertée.

[...à suivre]

12/09/04

Elle était là et regardait..
Dans ses yeux profonds, le désir se lisait. Son regard était ardent. Pourtant, toutes deux étaient nouvelles à ce jeu. Bien callée sur la porte... Elle la tenait fermement par les poignets, au dessus de sa tête et scindait son regard, pour voir si il y persistait un doute, si Elle y décellerait une hésitation, si Elle y trouverait sa rédemption. Mais rien a part la braise.. Un désir aussi intense sinon plus que le sien. Le feu montat encore plus puissant partout dans son corps. Le dos au mur, Elle sentait le froid du métal à travers sa camisole diaphane. Il avait plût un peu plus tôt et les goutelettes d'eau lui donnaient des frissons. Le brasier dans son corps contrastait merveilleusement bien.

Ses doigts lui pressaient fermement les hanches. Elle attendait. Doucement, le nez de l'autre s'approcha de sa nuque. Première décharge électrique. Elle sentit les dents sur son lobe, sa respiratoin s'accélérait dangereusement. ELLE la tenait si fortement, contre la porte. ELLE installa un genoux contre son entrejambe. Comme Elle manquait de s'effondrer à chaque effleurement de ses lèvres, ce genoux était son seul salut. Le désir montait de plus en plus fort, et même si une partie d'elle-même se fesait toujours violence, Elle n'était plus de taille pour combattre.
Elle empoignat SES cheveux et la forca a se tourner la tête de façon qu'Elle puisse lui dévorer les lèvres!.. Enfin, un petit répit, ces baisers sont un baume sur la douleur lancinante du désir innassouvit.
Elle se perdait dans SES longs cheveux noirs.
Elle cherchait refuge dans ces baisers.
Elle s'aggripait, mordait et griffait.

Comme c'était bon et doux et puissant à la fois. Les deux femmes ne fesaient plus qu'une. La tension était si palpable. Dans la petite ruelle déserte, on entendait soupirs et gémissements....

Aucun commentaire: